La percussion en musique

La forme de musique la plus simple reste, depuis la plus haute Antiquité et l’apparition de la musique, la simple percussion d’un objet adéquat sur un autre, qui résonne ou restitue un son simple. Les peuples les plus primitifs ne connaissent que ce genre de sons, donc de musique ; seuls le rythme et la force de frappe permettent de varier les sons obtenus.

Les peuples dits « primitifs » (Afrique, Amérique du Nord, Arctique et Polynésie) ne connaissaient souvent que cette forme de musique. Cependant, au fil des temps, les percussions ont gagné une place importante dans toutes les formes musicales. On constate un usage important dans la musique traditionnelle comme dans la musique classique et la musique moderne.

On distingue 3 familles d’instruments de percussion (en musique):

  • les membranophones (on frappe sur une peau tendue)
  • les idiophones (on frappe sur un matériau qui produit un son)
  • les cordophones (on pince – ou frappe – des cordes tendues)

Les matériaux sont frappés pour obtenir un son, mais ils peuvent être entrechoqués, secoués, raclés, pincés, etc. Dans un orchestre, les percussions servent essentiellement à rythmer la musique.

Quelques exemples d’instruments de musique à percussion :

  • sur de la peau :
tambours,
tambourins.
  • sur du bois :
sur simple tronc d’arbre,
sur xylophone (pour obtenir des notes distinctes)
  • sur de la pierre :
sur lithophone [voir fiche no 511 « Les lithophones »]
  • sur du métal :
sur bidons métalliques (au Brésil)
sur métallophone

Tous ces instruments peuvent être avec ou sans caisse de résonance.

Les musicologues distinguent plusieurs familles de percussions :

les claves le triangle la grosse caisse
les cymbales les timbales les maracas
les tam-tam le xylophone
les tambours la caisse claire