La perception de taxes sur la circulation des personnes et des biens constituait une ressource essentielle pour de nombreux seigneurs, depuis le Haut Moyen Age. Ces revenus venaient grossir le trésor local, déjà riche des revenus de l’exploitation du domaine seigneurial. La possession d’un de ces droits sur son territoire assurait à un seigneur un revenu très lucratif. D’où la multiplication de péages, de quelque nature qu’ils soient, dans tout l’Occident médiéval.
Octroi |
Taxe sur la circulation des marchandises. |
Péage |
Taxe sur la circulation des personnes. |
Pontage |
Taxe à acquitter pour franchir un pont. |
Tonlieu |
Impôt prélevé pour l’étalage des marchandises sur les foires et marchés, |
Leude |
Droit de péage dans le Midi de la France (Leudaire : registre dans lequel sont indiquées les marchandises soumises à un droit de péage). |
Tous ces droits de passage (apparus sous des noms divers selon les régions) étaient très fréquents sous l’Ancien Régime. Certains ont perduré en France après la Révolution (notamment les octrois à l’entrée des villes).