L’ensemble des dispositifs mis en œuvre pour aider à la navigation maritime comprend :
-
les phares et les feux, visibles à grande distance de nuit (le plus puissant est le phare du Créac’h, sur l’île d’Ouessant, visible à 32 milles marins = 60 kilomètres),
-
le balisage, délimite de jour les écueils, les hauts fonds et les chenaux,
-
les aides à la navigation (radio-électriques de nos jours).
tout ceci dans le but
-
d’indiquer les zones dangereuses aux abords des côtes et des routes maritimes,
-
de guider les navires vers les ports,
-
de donner aux navires les moyens de connaître leur position.
On distingue 3 catégories de phares :
- les phares de grand atterrissage,
- les phares d’atterrissage secondaire ou de jalonnement,
- les phares d’entrée de port.
Les premières balises des côtes de France apparurent au XVe siècle. Les premiers véritables phares furent construits au XVIIe siècle. Au XIXe siècle, le réseau se densifia et surtout s’améliora, avec la construction de phares sur de petites îles, voire sur de simples rochers, en pleine mer (ex. : Ar Men), ce qui constituait de véritables exploits techniques.
En 1823, l’ingénieur français Augustin Fresnel (1788-1827) révolutionna les systèmes optiques en inventant une lentille à plusieurs lamelles, ce qui multipliait la puissance des faisceaux lumineux.
La Télégraphie Sans Fil (T.S.F.), employée dès 1912, améliora également les conditions de navigation (lors des appels au secours, mais aussi pour communiquer avec les autorités portuaires). En 1980 fut réalisée la mondialisation des systèmes de balisage et, en 1985, l’apparition des G.P.S. (Géopositionnement par satellites) modernisa la navigation.
Depuis le XVIe siècle, les navires en mer utilisaient un système de pavillons, arborés au sommet des mâts, afin de communiquer . On distingue :
- les pavillons nationaux (le pavillon français a été adopté en 1794),
- les pavillons de courtoisie,
- les pavillons de beaupré,
- les pavillons de transmissions.