Les sciences auxiliaires de l’Histoire

La paléographie a pour objet la lecture des textes anciens.
L’épigraphie science de la lecture des inscriptions lapidaires (écrites sur des pierres, lapis en latin).  Les règles de ce genre d’inscriptions (abréviations) différent de celles sur supports traditionnels (parchemin, papier).
La cryptographie spécialisée dans le déchiffrage des écritures codées.
La graphologie étudie la façon dont la main de l’auteur a tracé les signes sur le support pour réaliser lettres ou dessin. Utile pour identifier l’auteur d’un texte.
La diplomatique critique les documents pour les comprendre et les interpréter. Examine les documents pour vérifier authenticité, vraisemblance, cohérence avec les autres informations disponibles et leur véracité.
L’heuristique facilite la quête des documents utilisables pour une recherche donnée, permet de voir clair dans la masse infinie des ressources fournies par les textes manuscrits, les livres, objets matériels, les témoignages oraux, ou images.
L’archivistique indique où et comment sont rangés les documents dans les services d’archives.
La bibliographie permet de dresser la liste des ouvrages à consulter pour augmenter sa connaissance d’un sujet, quel qu’il soit.
La bibliologie étudie les livres en tant qu’objets car elle examine leur technique de réalisation, leur présentation matérielle, l’évolution à travers les siècles des procédés de fabrication et fournit d’utiles informations sur la date d’un ouvrage.
La codicologie science des manuscrits médiévaux, les étudie dans leurs caractéristiques et leurs procédés, les techniques de réalisation et d’illustration  (enluminures et miniatures).
L’iconographie étudie et rassemble les images pour illustrer le propos d’un auteur pour améliorer la présentation et fournir également des preuves.
La chronographie classe les documents (puis les événements reconstitués) pour comprendre la chronologie des faits. Science du calendrier et de ses mécanismes (au Moyen Age, on disait computologie ou science du comput ecclésiastique, qui élabore le calendrier en tenant compte de divers éléments).
La généalogie étudie les liens familiaux entre les personnes et débrouille l’écheveau des liens de parenté.
L’onomastique étudie les noms propres pour connaître leur signification, leur origine et la façon dont ils ont été formés. Divisée en anthroponymie (les noms de personnes) et en toponymie (les noms de lieux).
L’hagiographie étudie les personnages qui ont marqué leurs contemporains par l’extraordinaire qualité de leur vie terrestre, s’intéresse à la vie édifiante des saints, bienheureux, ou autres pères de l’Église.
La patristique étudie la connaissance, et son évolution à travers les siècles, de la doctrine, des écrits et des vies des Pères de l’Église.
La patrologie étudie la littérature de l’Antiquité chrétienne. Désigne aussi l’ensemble des écrits et les éditions des textes des vénérables Pères de l’Église.
L’héraldique analyse et identifie les armoiries, un système de dessins et de couleurs rendant plus facile la reconnaissance des personnages, des biens d’une personne ou d’une institution.
La vexillologie science des drapeaux et oriflammes, étudie les choix des emblèmes et couleurs et la symbolique en usage les guerriers au combat.
L’uniformologie étudie les uniformes des différentes époques et des différentes armées.
La sigillographie (on disait également autrefois sphragistique) étudie les sceaux, instruments de validation des actes. Authentifie les documents, renseigne sur la vie quotidienne, les sceaux représentant des chevaliers en armes, des villes, des objets, des personnages.
La numismatique étudie les pièces de monnaie.  Elle analyse les aspects extérieurs de ces morceaux de métal et renseigne  sur la civilisation matérielle.
La géographie historique apporte son aide pour connaître les modifications des frontières d’un état ou l’évolution des limites administratives et comprendre le contexte des faits.