Au début du XIXe siècle, les ingénieurs anglais étudièrent les propriétés de l’électricité et réussirent à utiliser au mieux sa force motrice. Voici les grandes étapes de cet immense progrès technique :
1820 : le physicien danois Hans Christian Oersted (1777-1851) découvrit l’électromagnétisme.
1821 : l’ingénieur anglais Michael Faraday (1791-1867) construisit un appareil de « rotation électromagnétique ».
1822 : l’anglais Peter Barlow (1776-1862) mit au point le premier moteur électrique, baptisé la « roue de Barlow ».
1825 : réalisation du premier électroaimant par l’ingénieur anglais William Sturgeon (1783-1850).
1832 : le premier commutateur électrique est mis au point toujours par l’anglais William Sturgeon, ce qui rend possible le premier moteur utilisable.
1834 : l’ingénieur anglais Thomas Davenport (1802-1851) réalisa le premier moteur à courant continu, qu’il breveta en 1837.
1869 : l’ingénieur belge Zénobe Gramme (14826-1901) inventa la dynamo.
1873 : l’ingénieur français Hippolyte Fontaine (1833-1870) réalisa la première application industrielle en associant une dynamo et un moteur à courant continu.
1886 : l’ingénieur serbe Nikola Tesla (1856-1943) déposa le brevet d’un moteur électrique couplé à une dynamo.
Désormais, les moteurs électriques, constitués d’un solénoïde mobile (rotatif) à l’intérieur d’un champ magnétique produisant soit du courant induit (c’est l’objet d’une dynamo) soit un mouvement, dû au courant inducteur (c’est alors un moteur) ont envahi notre vie quotidienne. Utilisés pour monter des charges lourdes (grues et treuils), faire tourner des machines et même dans les transports (moteurs de bateaux, de voitures, de trains et maintenant – encore au stade expérimental – d’avions), ils sont partout indispensables.