Armes – Manuel de méthodologie historique

Fiche 210

Les fusils de l’armée française

Les armes à feu, initialement uniquement des canons d’assez gros calibre, ont donné naissance, ensuite, à des armes à feu individuelles, qui sont apparues vers le XIV^e siècle.

couleuvrine à main	première arme à feu individuelle; apparue au XIV^e siècle ; cadence de tir très lente
arquebuse	apparue à la fin du XV^e siècle
mousquet	en usage du XVI^e au XVIII^e siècle ; canon plus long et muni d’une crosse d’épaule ; son poids exige une fourche d’appui pour le tir ; mise à feu à l’aide d’une mèche
tromblon	utilisé au XVII^e siècle ; canon légèrement évasé (d’où peu de précision et faible portée) ; chargement par la bouche ; vite abandonné par les armées
fusil	apparu vers 1550, mais son usage ne se répandit que vers la fin du XVII^e siècle, les progrès techniques l’ayant rendu beaucoup plus performant que le mousquet. initialement, chargement par la gueule : poudre noire versée, puis tassée, puis on introduit une bourre et enfin la balle ; au milieu du XVII^e siècle, apparut la cartouche en papier contenant la poudre et la balle (déchirée avec les dents par le soldat), puis la cartouche métallique (en fer, puis en cuivre pour éviter l’oxydation) ; le chargement par la culasse apparut dès le XVI^e siècle ; vers 1610 avec une platine à silex, en 1687, Vauban invente la baïonnette, en 1812, la platine à percussion est inventée par Jean Pauly, armurier suisse installé à Paris, en 1830, fusil à capsule de fulminate de mercure (généralisé dans l’armée française en 1840), en 1866, l’armée française s’équipe avec le fusil *Chassepot* en 1886, l’armée française s’équipe avec le fusil *Lebel* en 1970, l’armée française s’équipe avec le *Famas* (Fusil d’assaut automatique)