Pour retrouver un acte de mariage, il convient de rechercher en priorité dans la commune de la jeune fille. En cas d’échec, il est possible de vérifier dans la commune de naissance du jeune homme ; c’était rare, mais il pouvait arriver que le mariage y soit célébré. Sinon, on peut rechercher dans la commune où les jeunes gens exerçaient une activité professionnelle, celle-ci pouvant être connue grâce aux Recensements de population (tous les cinq ans depuis 1836, Sous-série 6 M des Archives départementales).
Les annonces matrimoniales, fréquentes dans les journaux à partir du XIXe siècle (notamment la célèbre rubrique du Figaro) peuvent s’avérer précieuses pour retrouver un mariage. Dans ce domaine, les journaux provinciaux abondaient en détails importants et, parfois, en récits de cérémonies, s’il s’agissait de notoriétés locales.
Les archives familiales, conservées dans les greniers ou les tiroirs des armoires, peuvent également contenir des collections de faire-part, quand il ne s’agit pas d’albums photos tout simplement.
Les photographes (à partir des années 1880) peuvent aussi conserver des clichés (négatifs ou épreuves sur papier) des mariages au cours desquels ils ont exercé leur profession. Il en est de même pour les traiteurs, restaurateurs et autres pâtissiers et même hôteliers.
Les dossiers professionnels (lorsqu’il s’agit de fonctionnaires ou de professions disposant d’archives) peuvent également être sources d’informations. La consultation de ces dossiers peut se faire aux Archives (départementales ou municipales, suivant le cas) ou auprès des ordres et associations professionnelles.
Les informations apportées par un acte de mariage sont nombreuses :
- identité précise (nom, prénoms, date et lieu de naissance, profession, adresse) de chacun des deux époux,
- identité précise (nom, prénoms, date et lieu de naissance, profession, adresse) de chacun des parents de chaque époux,
- identité des témoins,
- identité de l’officier d’état civil,
- identité du célébrant (en cas de mariage religieux).