Sous l’Ancien Régime, seuls les nobles avaient accès aux grades supérieurs dans la Marine royale (comme dans l’Armée). Jusqu’à la Réforme de 1786, la hiérarchie des sous-officiers, officiers intermédiaires et officiers se composait ainsi :

Sous-officiers :

Quartier maître patron de canot
Contre maître patron de chaloupe
Aide
Second maître
Maître officier de maistrance spécialiste en 6 filières : manœuvriers, pilotes, canonniers, charpentiers, calfats, voiliers.

Officiers intermédiaires :

Capitaine de flûte
Lieutenant de frégate
Enseigne de vaisseau

Officiers :

Capitaine de brûlot
Lieutenant de vaisseau
Capitaine de frégate
Capitaine de vaisseau

Officiers généraux :

Chef d’escadre
Lieutenant général des forces navales
Général des armées navales

A cette époque, un amiral n’était nullement un officier de marine, mais un magistrat, chargé de juger des affaires maritimes dans un tribunal appelé Amirauté. Le long des côtes de France, le littoral était administrativement divisé en une trentaine d’amirautés. Pour ce qui devint le Finistère, on comptait trois ressorts d’amirautés : Brest, Morlaix et Cornouaille (Quimper). Les tribunaux d’amirauté étaient compétents en matière de droits de bris (recueils d’épaves ou provocation de naufrages), piraterie, transactions commerciales maritimes, naufrages, etc.