Sous l’Ancien Régime, la tenue des registres avait été confiée aux prêtres catholiques, qui enregistraient des sacrements : baptêmes, mariages et sépultures (qui peuvent avoir été administrés à des dates différentes des naissances et des décès).
Jusque vers la fin du XVIIe siècle, ces actes étaient le plus souvent rédigés en latin (langue communément utilisée par le clergé). Le français gagna peu à peu en importance avant d’être adopté complètement au XVIIIe siècle.
En 1792, la tenue de l’état civil fut confiée aux maires des communes, qui furent déclarés officiers d’état civil. Ceux-ci peuvent déléguer leurs pouvoirs à des adjoints. Désormais, seuls sont pris en comptes les naissances, les mariages et les décès de tous les citoyens, quel que soit leur sexe et quelle que soit leur religion (ou leur appartenance ethnique).
Les registres (un par catégorie d’acte) contiennent tous une table alphabétique finale. Depuis 1802 des tables décennales sont réalisées dans chaque commune.
Les registres de naissance indiquent : les nom, prénoms et sexe du nouveau-né, les noms et prénoms, dates et lieux de naissance de chacun des parents, avec mention de leurs âges et professions, ainsi que l’adresse du couple.
Les actes de mariage, plus complets, indiquent les noms et prénoms de chacun des deux époux, leurs âges respectifs et professions, ainsi que les noms, prénoms, professions et dates et lieux de naissance des parents de chacun d’eux
Les actes de décès indiquent les nom, prénoms et sexe du défunt, son âge au moment du décès et sa profession, son domicile, ainsi que les noms et prénoms de ses parents
Les différentes mentions marginales, en usage depuis le XIXe siècle, facilitent les recherches (notamment les mentions de lieux de mariages et de décès, s’ils ont lieu dans des communes différentes).