L’homme préhistorique a domestiqué des animaux, afin d’en utiliser la force pour exécuter certaines tâches, nécessitant une grande dépense d’énergie, ce que l’homme cherchait à éviter. Dans le Croissant fertile, en Mésopotamie, des bovins tiraient des araires encore sommaires, pour labourer le sol et permettre les semailles, au IVe millénaire avant notre ère.
Vers 2600 avant Jésus-Christ, le kunga, (hybride du cheval, créé par l’homme) était utilisé pour des travaux agricoles, préfigurant ainsi l’emploi du cheval, en Chaldée (Sud de l’Irak actuel).
Les peuples de l’Antiquité historique utilisaient quotidiennement des animaux de trait (ou de monte) pour toutes sortes d’usages domestiques :
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transport (traction de chariots, chars et autres véhicules)
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travaux agricoles
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guerre (chars de combat)
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travaux industriels (noria, meules, treuils, manèges…)
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travaux spéciaux (chevaux dans les galeries de mines…)
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épreuves sportives (courses d’attelages, depuis l’Antiquité)
Les animaux de trait sont variés (selon les civilisations) :
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chevaux (un peu partout, sauf en régions polaires ; en Amérique du Nord, faute de roue, les indigènes utilisaient le travois)
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bovins (parmi les plus anciennement utilisés)
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chiens (en montagnes ou en régions arctiques)
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rennes (chez les peuples du Nord, Samoyèdes, Nénètes, Tchoukes…)
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mulets, mules et ânes (souvent dans les régions montagneuses)
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camélidés (chameaux, dromadaires, méharis, en régions arides)
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éléphants (en pays asiatiques)
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zébus (en Afrique essentiellement)
Au XIXe siècle, la traction animale commença à décliner peu à peu, reculant devant l’apparition de la mécanisation. Le développement des nouveaux moyens techniques (de transport : trains, voitures, camions, avions – de travail : moteurs à vapeur, puis à explosion et électriques) au cours du XXe siècle accentua encore ce déclin. Un seul domaine résiste encore : le sport (courses d’attelages).