Jusqu’au Moyen Age, on ne connut que les 7 métaux de l’Antiquité. Mais, aux XIIIe et XIVe siècles, on découvrit de nouveaux métaux : d’abord l’antimoine, puis l’arsenic, le zinc et le bismuth, ce qui porta à 11 le nombre de métaux utilisés. Au XVIe siècle, on fit la découverte du platine et ce nombre de 12 ne bougea plus jusqu’au XVIIIe siècle. Le chimiste français Lavoisier mit au point un tableau de classification des éléments en 1789, puis, au XVIIIe et surtout au  XIXe siècle, les découvertes s’accélérèrent :

Cobalt isolé en 1735 par le chimiste suédois Georg Brandt
Nickel isolé en 1751 par le chimiste suédois Frédérik von Cronstedt
Chrome isolé en 1766 par Louis Nicolas Vauquelin
Manganèse isolé en 1773 par le suédois Carl Wilhelm Scheele
Tungstène en 1778, le chimiste suédois Peter Woulfe supposa son existence, mais ce ne fut qu’en 1783 que deux frères espagnols, Juan José et Fausto de Elnuyar isolèrent l’élément
Titane le métallurgiste et pasteur William Gregor l’isola en 1791 en Cornouailles
Béryllium découvert en 1798 par Louis Nicolas Vauquelin
Osmium isolé en 1803 par l’Anglais Smithson Tennant, à Londres
Cadmium isolé en 1809 par le chimiste suédois Magnus Martin de Pontin
Lithium isolé en 1817 par le chimiste suédois Johan August Arfwedson
Aluminium isolé en 1827 par le physicien allemand Wohler

etc.

De nos jours, on connaît 82 métaux.