Depuis des siècles, la reliure des livres s’exécute selon les mêmes techniques, avec les mêmes outils et les mêmes gestes. Seuls les matériaux on (un peu) changé, avec l’apparition de produits nouveaux, tels colles chimiques, ficelles et nerfs en textiles nouveaux et couvertures en toiles synthétiques. Mais, globalement, les outils sont restés identiques (sauf les massicots, devenus électriques) et les gestes immuables.

  1. Préparation de l’ouvrage
    • Assemblage des cahiers (dans l’ordre logique du texte),
    • Numérotage des cahiers (au crayon, si ne n’est déjà fait par l’imprimeur),
  2. Préparatifs de la couture
    • Mise entre les mâchoires d’un étau,
    • Réalisation des échancrures avec une scie à grecquer (une par nerf prévu pour la couture),
    • Installation sur le métier à relier,
  3. Réalisation de la couture
    • Couture des cahiers sur les nerfs,
    • Collage d’un dos en gaze ou fine toile,
  4. Préparatifs de couverture
    • Massicotage du volume au format définitif,
    • Martelage des dos de cahiers pour obtenir un arrondi,
    • Insertion éventuelle de pages de garde blanches,
    • Pose des plats de couverture (en carton ou autre matériau),
    • Insertion éventuelle d’un signet de tissu,
    • Pose éventuelle d’un renfort en tête du livre,
  5. Couverture
    • Choix du matériau (toile, cuir ou autre, plastique, pégamoïd…),
    • Préparation du cuir avec un couteau à parer,
    • Si autre matériau, préparation selon besoins,
    • Pose éventuelle de faux nerfs (si les vrais ne sont pas saillants),
    • Habillage de l’ouvrage,
    • Pose de gardes sur l’intérieur des plats (pour cacher les ficelles),
  6. Dorure
    • Titres et nom d’auteur,
    • Ornementation (au balancier ou au rouleau) des plats,
    • Dorure éventuelle des tranches (latérale et supérieure).