Dès le Moyen Âge, les agriculteurs ont cherché à obtenir des boissons à partir des fruits de leur production. Les premières boissons consommées (sans alcool, dans un premier temps) ont été le poiré et le pommé.
La découverte de l’Amérique apporta de nouveaux produits en Europe, notamment des fruits et légumes inconnus jusqu’alors. Au XVIIe siècle, on eut l’idée de les presser, afin d’en extraire le jus, qu’on pouvait boire ensuite. De nombreux essais eurent lieu sur les fruits les plus variés, notamment les agrumes (originaires d’Asie et d’Afrique du Nord). On se mit alors à presser le jus de nombreux fruits, qui connurent un grand succès : pommes, raisins, agrumes (oranges, pamplemousses, citrons), abricots, tomates, kiwis, framboises, grenades, ananas, goyaves, mangues, etc.
Au XXe siècle, l’industrie des boissons fruitées a explosé et s’est développée, surtout dans les pays occidentaux. De nombreux fruits ont été exploités, pour produire des boissons diverses, dont les bienfaits ont été vite vantés par les milieux médicaux. En effet, les jus de fruits ont été reconnus pour leurs diverses vertus : régulation du transit, richesse en antioxydants permettant l’élimination des déchets et favorisant l’élimination des toxines, richesse en vitamines diverses, etc. Le jus de fruit contenant le plus de vitamine C est celui de la goyave et le jus reconnu comme le plus sain est celui de la grenade.
Les modernes industriels fabriquent 3 catégories de jus :
- les purs jus de fruits (par pression directe),
- les jus à base de concentrés,
- les nectars
Quelques grandes marques :
- Joker,
- Oasis,
- Ocean Spray,
- Pampryl,
- Tropicana.
Quelques jus de fruits ont également été alcoolisés ou servent à la confection de cocktails. La consommation des jus de fruits non alcoolisés (souvent lors des petits déjeuners) reste considérable en France, avec 10,7 milliards de litres par an (2e, derrière l’Allemagne).