Il semble bien que le plus ancien journal connu soit une « Relation historique », en allemand, publiée en 1605 à Strasbourg par un imprimeur du nom de Johann Carolus.

Au XVIIe siècle : la « Gazette », publiée en 1631 par Théophraste Renaudot (1586-1653), remporta un vif succès et de nombreux lecteurs prirent l’habitude de s’informer des événements et des actions gouvernementales.

Ayant gardé un mauvais souvenir des troubles de son enfance, Louis XIV (1661-1715) instaura, en 1662, la censure royale sur tout ouvrage ou périodique.

Cependant, cette autorisation préalable royale n’empêcha pas la création de journaux mondains, tels « Le Mercure galant ».

Sous la Révolution, la libération de la presse et de l’édition déclencha la parution d’une kyrielle de petits journaux, certains ayant des tirages très faibles et, partant, des difficultés financières pour survivre.

Le XIXe siècle peut être considéré comme l’âge d’or de la presse écrite. De nombreux journaux locaux ont vu le jour, dont l’audience ne porte que sur une faible distance de leur lieu d’impression, tandis que, dans les grandes villes, le taux de pénétration des grands quotidiens nationaux est très important. De véritables empires de presse se constituèrent un peu partout, notamment aux États-Unis d’Amérique et en Grande-Bretagne. Des magazines spécialisés apparurent et prospérèrent, grâce à un fort lectorat, tels « Le Chasseur français », « Modes et Travaux », mais aussi « Elle » ou encore « Paris-Match » ou encore « Science et Vie ».

Les quotidiens se taillaient la part du lion dans ce secteur économique important, avec des titres comme « Le Parisien », « L’Aurore », « Libération », « L’Humanité », le « Figaro » et bien d’autres. En province, de grands journaux sont encore édités, tels « La Provence », le « Midi Libre », le « Dauphiné libéré », « La Voix du Nord », « Ouest-France », « Le Télégramme », etc.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, de nouveaux médias sont venus concurrencer la presse écrite : dans un premier temps, la radio et la télévision, puis les réseaux sociaux. Désormais, la presse traditionnelle n’a plus le monopole de l’information quotidienne. Le déclin de la presse, amorcé dans les années 1960, n’a fait que s’accentuer depuis.