La sigillographie

Appelée aussi sphragistique, cette science étudie les sceaux (sigillum,i en latin) et leur emploi. Leur diffusion (sur les plans de la chronologie et de la société) et leur valeur juridique sont examinées ainsi que les techniques de fabrication (avec tous les éléments d’Histoire de l’art et de l’Archéologie) et les apports historiques importants fournis par leur analyse.

Les trois usages principaux des sceaux sont :

  • authentification des documents et actes administratifs,
  • clore des lettres (pour en assurer l’intimité et la discrétion),
  • certifier les lettres (et assurer leur véracité).

La sigillographie examine les deux faces des sceaux :

avers empreinte principale du sceau,
revers avec empreinte biface (si mêmes dimensions),
contre-sceau (si dimensions inférieures).

On distingue :

le sceau proprement dit, destiné à authentifier les documents,
la bulle même usage, mais en métal (souvent en plomb)
le contre-sceau empreinte de petites dimensions réalisée au revers du sceau
le signet empreinte de petites dimensions mais avec une seule face
le cachet utilisé pour fermer une lettre (à l’époque moderne)

Consulter

  • Ewald (W.). – Siegelkunde. – Munich et Berlin, 1914. (réimprimé à Munich en 1975). Voir en ligne
  • Roman (J.). – Manuel de sigillographie française. – Paris, 1912. Voir sur Gallica Acheter le livre
  • Douet d’Arcq (Louis). – Éléments de sigillographie tirés de la collection des sceaux des Archives de l’Empire, dans Inventaires et documentsCollection de sceaux, Tome 1, Paris, Archives de l’Empire, 1863pp. XVII-CIX.
  • Pastoureau (Michel). – Les Sceaux. – Turnhout [Belgique], Brépols, 1981. – In-8o, 78 p.  (Collection « Typologie des sources du Moyen Âge occidental », fasc. no 36). Acheter le livre