Les préparatifs d’un siège (défense)

Au Moyen Âge, l’insécurité était telle que tout châtelain se devait d’être prêt à subir un assaut, à tout moment, d’un voisin ennemi ou d’un autre seigneur plus puissant désireux de s’emparer des terres et des forteresses d’autrui. Il était donc indispensable de se préparer en permanence à résister à une attaque.

Travaux de renforcement des fortifications

  • entretien permanent de l’existant (murailles, tours, bâtiments divers),
  • création de nouvelles défenses (pièges sur les accès, renforcement des angles morts, etc.).

Exercice des troupes dans la cour

  • escrime,
  • tir à l’arc (ou à l’arbalète, à la fronde ou autre),
  • combats divers,
  • exercices d’équitation.

Entretien et fabrication des armes

  • réparation des armes déformées, cassées ou simplement à affûter,
  • confection d’armes neuves ou nouvelles,
  • nécessité d’une forge et d’ateliers bien outillés (sellerie, tonnellerie…),
  • maréchal ferrant (pour les chevaux).

Matériel de siège (défensif)

  • pierrières,
  • frondes et arbalètes de siège,
  • pas de gros matériel (mangonneaux ou trébuchets), faute de place,
  • tir vers le bas (vitesse initiale + gravitation).

Entreposage des munitions 

  • flèches,
  • carreaux d’arbalète,
  • pierres de calibres divers,
  • liquides chauds (d’où nécessité de brasiers sur les chemins de ronde).

Préparatifs de défense contre le feu

  • réserves d’eau positionnées en des points sensibles,
  • peaux humides (pour les toitures et les hourds),
  • seaux entreposés près des citernes,
  • protection de la citerne principale ou du puits.

Réserve de ravitaillement (vivres et surtout eau)

  • entreposage de nourritures et de boissons en lieux protégés,
  • stockage de foin et de fourrages pour les montures.