Les supports de l’écriture

A travers les siècles et les lieux, les hommes ont tracé des caractères sur une grande variété de supports :

tablettes d’argile en Mésopotamie, les Sumériens et les Akkadiens utilisèrent, 4.000 ans environ avant notre ère, des tablettes d’argile pour recevoir les premiers signes d’un début d’écriture (cunéiforme).
céramique on a conservé des morceaux de poterie revêtus de caractères (ex. : un texte du dramaturge grec Euripide).
tablettes de bois support très utilisé car on peut le graver de différentes façons (avec une lame ou avec une pointe chauffée à forte température = pyrogravure).
pierres support pérenne par excellence, relativement facile à graver ; l’épigraphie est la science de l’écriture sur les pierres avec des caractères spécifiques).
tablettes de cire les Romains écrivaient avec un style sur de telles tablettes qu’il suffisait de chauffer pour effacer et les réutiliser.
papyrus les Égyptiens fabriquaient des rouleaux destinés à recevoir des textes à partir d’une plante poussant sur les bords du Nil ; le papyrus fut utilisé pendant des siècles dans tout l’empire romain.
parchemin fabriqué à partir de la peau d’un animal (mouton, chèvre, vache, antilope, etc.), traité pour obtenir une surface lisse, fine et souple ; en usage pendant tout le Moyen Âge.
feuilles de palmier selon la tradition, lorsque le prophète Mahomet parlait à ses compagnons dans le désert, ceux-ci prenaient note de ses paroles sur le seul support disponible, des feuilles de palmier ; ce sont les « hadiths », qui rapportent l’interprétation du Coran.
papier inventé  en Chine au 1er siècle de notre ère ; apparu en Occident à la fin du XIIe siècle ; utilisation universelle de nos jours.