De tous temps, les forêts ont constitué un réservoir alimentaire pour les hommes, qui ont su très tôt en exploiter les ressources. Outre le bois, fort utile pour de multiples usages (confection d’outils et d’ustensiles, de meubles, de charpentes et pour le chauffage), les forêts produisent naturellement des fruits.
Certains arbres, communs dans les forêts d’Europe occidentale, produisent des fruits :
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glands des chênes : impropres à la consommation humaine mais consommés avec voracité par les porcs (au Moyen Âge, on envoyait « les porcs à la glandée »)
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nêfles : fruits des néfliers (famille des rosacées), récoltés en novembre, contiennent des vitamines (B et C) après blettissement, deviennent tendres et sucrées.
D’autre part, les forêts regorgent de gibier, que les hommes peuvent chasser et consommer ainsi de la viande. Ce gibier, abondant et varié, est constitué de :
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cervidés (cerfs, daims, biches…),
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porcins (sangliers, porcs-épics),
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petits rongeurs et prédateurs (renards, belettes, hermines, loutres…).
De nombreux oiseaux nichent dans les forêts (coucous, chouettes et grands-ducs, hiboux, corbeaux et corneilles, rapaces comme choucas, autours et vautours, buses et busards, mais aussi mésanges, hirondelles, pics, faisans et perdrix, etc.). Beaucoup sont comestibles et donc pourchassés par les hommes.
Les forêts constituent un environnement idéal pour d’autres productions naturelles, fort appréciées des hommes :
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champignons (cèpes, bolets, girolles…)
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baies sauvages (fraises des bois, mûres, myrtilles…)
C’est également dans les forêts que s’installent les « charbonniers » pour produire du charbon de bois, en utilisant les matériaux trouvés sur place.
Mais le pire ennemi des forêts reste le feu, les incendies de forêts étant particulièrement difficiles à combattre, en raison des accidents de terrain et de la présence sur les lieux d’une grande quantité de combustible.