Les danses de salon

Depuis l’Antiquité, la danse a toujours constitué un divertissement fort prisé de toutes les classes de la société. Au Moyen Âge, si les populations modestes s’adonnaient fréquemment à des danses dites populaires, les seigneurs et les gens plus aisés affectaient de danser sur des musiques jugées plus « évoluées », jouées avec des instruments plus sophistiqués (guiterne, mandole, harpe, flûtes à bec ou traversière, etc. et non de simples pipeaux ou des cornemuses). Les bals organisés à la cour des grands personnages, pour divertir les puissants et leurs suites, donnaient souvent lieu à des déguisements. Le feu dans un costume de « sauvage », le 28 janvier 1393, à la cour du roi de France Charles VI (1380-1422), lors d’un charivari (alors très à la mode) marqua les esprits sous le nom de « Bal des Ardents ».

La Cour de France vit l’introduction de danses d’origine italienne, à la Renaissance, à la suite des Guerres d’Italie et de l’arrivée en France de Catherine de Médicis, venue épouser Henri, second fils du roi François 1er (1515-1547).

Au XVIIe siècle, on dansait des danses en groupes :

  • pavane

  • menuet

Au XVIIIe siècle :

  • Polka (venue de Pologne)

  • Mazurka (venue de Mazurie), introduites à la cour de France par Marie Leszczynska (1703-1768), fille du roi de Pologne Stanislas, épouse (en 1725) du roi Louis XV (1715-1774).

Au XIXe siècle :

  • valse (apparue à la fin du XVIIIe siècle, mais véritablement plébiscitée au XIXe siècle)

  • quadrille

  • tango (venu d’Argentine)

Au XXe siècle : multiplication et diversification

  • rock and roll (venu des U.S.A., véritable révolution dans la musique)

  • madison

  • twist

  • slow

  • mashed potatoes

  • java

  • samba

  • salsa