Histoire des pâtes alimentaires

Mille ans avant Jésus Christ, les Grecs et les peuples du Moyen-Orient consommaient des morceaux de pâte découpés en bandes: les Grecs les nommaient « lagamon ». Les Romains s’en nourrissaient fréquemment : Cicéron parle de « lagamum », terme qui désigne un mode de préparation alternance de couches de viande et de couches de pâte, ancêtre des « lasagnes »).

Les Grandes invasions firent oublier, en Occident, cet aliment, mais les peuples d’Arabie et du Moyen-Orient continuèrent à les consommer. Par manque de ressources en eau, les Arabes réussirent à dessécher la pâte ; ils les cuisaient ensuite dans un minimum d’eau.

La légende de Marco Polo rapportant les pâtes de son voyage en Chine est une fable : les Chinois utilisent du blé tendre et leurs nouilles sont très différentes. En fait, le savoir de la fabrication et de la cuisson des pâtes fut réintroduit à Salerne (en Sicile) aux IXe et Xe siècles. Puis, vers le XIIe siècle, la Ligurie (autour de Gênes) se spécialisa dans leur fabrication.

De la fin du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle, les « macaroni » furent la production emblématique des Napolitains. Au XIXe siècle, de nombreuses usines se lancèrent dans la fabrication des pâtes alimentaires. Leur commercialisation fait l’objet de multiples campagnes publicitaires et leur consommation, devenue courante dans le monde entier, fait des pâtes l’un des aliments les plus consommés partout dans le monde.

En Italie, les marques principales sont :

  • Barilla
  • Garofalo
  • Caponi
  • De Cecco
  • Lensi

En France on peut citer :

  • Milliat Frères
  • Lustucru
  • Buitoni
  • Turini
  • les pâtes alsaciennes