Les premiers oiseaux que les hommes ont domestiqués ont reçu le nom de « volaille », ce qui englobe les deux espèces principales, les « gallinacées » et les « palmipèdes ». Dès le IVe millénaire avant Jésus-Christ, les hommes ont élevé les volailles dans un triple but :

  • la consommation de leur chair,

  • leurs œufs,

  • leurs plumes.

Les volailles traditionnelles en Europe, connues depuis l’Antiquité (mentionnées à plusieurs reprises dans la Bible), étaient élevées pour différents usages, en plus de la consommation de leur chair et des œufs :

  • poules : plumes pour empennage des flèches,

  • oies : plumes utilisées pour l’écriture,

  • canards domestiques,

  • pigeons : utilisés comme messagers,

  • cygnes.

Les espèces sauvages sont chassées pour leur chair, très appréciée :

  • canards sauvages

  • pintades

  • faisans

  • cailles

  • eiders (duvet très chaud, utilisé pour garnir les literies).

Au XVIe siècle, les explorateurs du Nouveau Monde apprirent des autochtones à connaître et à utiliser des volailles nouvelles, inconnues jusqu’alors en Europe. Les volailles importées du Nouveau Monde sont :

  • dindes, dindons et dindonneaux,

  • outardes.

Ces volailles nouvelles reçurent des noms variables, en fonction des langues parlées par les colons du Nouveau Monde. C’est ainsi que les Français parlèrent de « poule d’Inde » (terme devenu simplement « dinde »), puisqu’ils pensaient, au XVIe siècle, que les navigateurs étaient arrivés, en prenant la route vers l’Ouest, en Inde, tandis que les Anglais, qui voyaient en cet oiseau un volatile en provenance d’Asie, le nommèrent « turkey » (ce qui signifie « venu de Turquie »), cette contrée représentant à leurs yeux tous les mystères de l’Asie.