Dans les premiers temps de la monarchie française (du temps des Rois mérovingiens, de 476 à 761), les ressources de l’État (plus exactement, à cette époque, du trésor personnel du souverain) reposaient essentiellement sur le butin en cas de victoire militaire. Au fil des siècles, un système d’impôts et de taxes se mit en place, destiné à financer, outre la vie personnelle du souverain et de sa cour, le fonctionnement des rouages de l’administration de l’État.
Ressources fiscales :
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Impositions directes :
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(sous l’Ancien Régime) : taille, cens, fouage, aides, capitation, dixième, vingtième… ces différents impôts étant venus progressivement s’ajouter l’un à l’autre.
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(après la Révolution) : impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), instauré en 1914 par le gouvernement Poincaré
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Contribution sociale généralisée (CSG) instaurée en 1991 par Michel Rocard.
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impôt sur le bénéfice des sociétés créé en 1948
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produit des amendes et contraventions
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Impositions indirectes :
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TVA : instaurée en 1954 par le gouvernement de Pierre Mendès-France, principal apport financier au budget de la France
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droits de succession et de mutation
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taxes sur les tabacs et alcools
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vignettes automobiles, instaurées en 1956 par Guy Mollet (supprimées en 2001)
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taxe sur les cartes grises d’automobiles
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taxes sur les carburants et combustibles
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Ressources domaniales :
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Exploitation du domaine propre
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entrées dans les Monuments Historiques (appartenant à l’État)
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entrées dans les musées nationaux
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ventes de bois des forêts domaniales
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produits d’exploitation des domaines
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ventes d’immeubles désaffectés (casernes, terrains militaires et autres…)
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Ressources diverses :
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Loteries et jeux de hasard, courses hippiques et diverses