Le travail du métal est une activité pratiquée depuis 6 000 ans avant notre ère, avec la découverte de l’or et ses premières utilisations. Si l’on met à part l’orfèvrerie, l’ensemble des métaux alors connus (au nombre de 7) fit l’objet de tout un artisanat, pendant l’Antiquité et le Moyen Âge.

Pour réaliser les opérations nécessaires à la confection d’objets en métal (extraction du minerai, fonderie, laminage, puis emboutissage et ciselage éventuel), un certain nombre d’outils étaient nécessaires, qui se perfectionnèrent au fil des temps :

  • une forge (indispensable pour donner une première forme au métal)

  • des petits outils (en fonction des travaux à réaliser)

    • pince (pour tenir le métal chauffé ou en fusion)

    • marteau (pour frapper le métal et le déformer)

    • enclume (pour supporter le métal pendant le travail)

    • tas (sorte de petite enclume)

    • repoussoir (pour enfoncer le métal sans le percer)

    • poinçon (pour percer le métal)

    • cisaille (pour couper le métal)

ainsi que des accessoires : serre-joint, établi, servante, etc.

Pendant des générations, les ouvriers métallurgistes employèrent les mêmes outils. Lors de la révolution industrielle, au XVIIIe siècle et surtout au XIXe siècle, de puissantes machines furent introduites dans les usines, pour travailler le métal plus rapidement et pour fabriquer divers objets en grande quantité. Ce sont :

  • le marteau-pilon

  • la presse à emboutir (ou « emboutisseuse »)

L’apparition de l’outillage électrique (généralisé au XXe siècle) permit l’emploi de nouveaux outils :

  • la meuleuse (pour couper le métal)

  • la fraiseuse (pour percer)

  • la scie à ruban (pour couper)

  • la ponceuse (pour aplanir)

  • la polisseuse (pour polir et faire briller une surface)

  • la plieuse (pour obtenir des plis réguliers)

  • la perceuse (pour forer des trous réguliers)

  • le tour (pour obtenir des objets réguliers)

  • le chalumeau (pour souder ou chauffer une petite surface)