Pour réaliser des fouilles dans de bonnes conditions, l’archéologue a besoin d’outils spécifiques :
matériel de déblaiement minutieux :
pioche, pelle (bêche afin de découper les mottes de terre), balayette, pinceaux, soufflette, spatule, truelle archéologique.
matériel de transport et de levage :
brouette, diable, chariot, roulettes de transport, barre à mine, levier, éventuellement chèvre et palan.
matériel de lavage, de conditionnement et d’analyse de la terre déblayée :
tamis, lance à eau, bacs de lavage.
appareils de métrologie et instruments de mesure :
mètre ruban, règle graduée, télémètre laser, jauges d’épaisseur, palmer.
appareils de topographie :
théodolite, niveau optique, mire, niveau à laser, altimètre.
matériel de localisation et de relevés :
grille de relevés, piquets, corde ou cordelette, G.P.S.
matériel d’enregistrement des découvertes :
appareil photographique, papier millimétré, matériel de dessin (papier, crayons, gommes).
matériel de sécurité et de signalétique :
casque, chaussures de sécurité, panneaux divers de signalétique.
divers :
abri de chantier, toilettes de chantier, trousse de premiers secours.
Les chantiers les mieux organisés (et disposant de moyens financiers conséquents) s’équipent d’un petit chemin de fer à voie étroite, le « Decauville », afin d’évacuer à moindres efforts les masses de terre ne présentant aucun intérêt. Créée en 1875, la Société Decauville s’est illustrée avec ses petits trains pendant le Grande Guerre de 14-18.