Les courses de chevaux ont suscité l’intérêt des foules depuis l’Antiquité : en 776 avant Jésus-Christ, les courses hippiques furent inscrites au programme des Jeux Olympiques. En 600 avant notre ère, le roi Tarquin l’Ancien fit construire à Rome le premier hippodrome, mais les Romains préféraient les courses attelées (courses de chars) aux courses simplement montées.
Le Christianisme vit dans les courses de chevaux un spectacle dégradant, ce qui entraîna leur déclin en Europe occidentale, mais elles perdurèrent jusqu’au XIIe siècle à Byzance. En Angleterre toutefois, elles étaient appréciées au Moyen Âge et faisaient souvent partie de festivités locales, au même titre que le tir à l’arc ou à l’arbalète. On montait alors à cru.
Au XVIIe siècle, les rois de France et d’Angleterre s’entendirent pour rénover et réguler ces courses. Les hippodromes se multiplièrent (surtout aux XVIIIe et XIXe siècles). Le 15 mai 1651 eut lieu une première grande course de galop au Bois de Boulogne, puis, le 25 février 1683, une autre grande course de galop à Achères (près de Saint-Germain-en-Laye). Sous le règne de Louis XVI (1774-1792), une vague d’anglomanie mit les courses à la mode et celles-ci firent de grands progrès dans tout le royaume de France.
Napoléon, qui avait de gros besoins de chevaux pour la remonte de ses armées, développa l’élevage du cheval et réglementa les courses. Il dota de prix les meilleurs éleveurs et organisa de nombreuses foires aux chevaux.
En 1833, fut créée la Société d’encouragement pour l’amélioration des races de chevaux en France, qui essaima partout en France où d’innombrables sociétés hippiques locales virent le jour.
Des courses de trot furent organisées en 1835 et, depuis, elles ont lieu partout. En 1878, l’hippodrome de Maisons-Laffitte accueillit sa première course de trot, bientôt suivi par l’hippodrome de Vincennes (devenu le « temple du trot »).
De nos jours, d’innombrables courses de galop (sur terrain plat ou avec obstacles – haies ou steeple-chase) ou de trot (attelé d’un sulky) sont organisées chaque semaine partout en France et attirent une foule considérable de simples spectateurs ou de parieurs (sous l’égide du P.M.U.).