Considéré comme la « Plus noble conquête de l’homme », le cheval a été domestiqué très tôt. Il est représenté à maintes reprises sur les peintures rupestres des grottes préhistoriques.

Dès l’Antiquité, le cheval a été utilisé pour de multiples usages, essentiellement le trait et la monte. Capable de tirer de lourdes charges et de parcourir de longues distances en portant le poids d’un cavalier, il a été très vite employé pour des tâches domestiques (agricoles et de transport de marchandises) et militaires (rôle de la cavalerie dans de nombreuses armées).

Il représente l’élément essentiel de certaines civilisations, notamment celles des grandes steppes de l’Asie Centrale (où les cavaliers mongols et autres ont conquis d’immenses empires grâce à leur cavalerie).

Au Moyen Âge, en Europe, la connaissance du cheval et du monde hippique était extrême : tout un vocabulaire permettait de désigner avec précision aussi bien les montures que les accessoires. On distinguait :

  • le destrier : cheval de combat du chevalier,

  • le palefroi : cheval de voyage du chevalier,

  • la haquenée : cheval monté par une femme,

  • le roncin : cheval de bât pour l’équipement du chevalier.

Le cheval est le bien le plus précieux, pour un chevalier du Moyen Âge: de nombreux récits en attestent, de même que de nombreuses œuvres artistiques. Dans la bataille, il est protégé par des pièces d’armure.

Les naturalistes distinguent trois groupes d’équidés :

  • les chevaux : plusieurs centaines de races, les poneys,

  • les ânes et aussi mules, mulets, bardots, onagres, baudets,

  • les zèbres et hermiones.

Le cheval fait partie intégrante de nombreuses légendes dans presque toutes les civilisations qui le connaissent : en Amérique, les conquistadors espagnols ont effrayé les tribus Aztèques en arrivant montés sur des chevaux, puis en Amérique du Nord, plusieurs tribus d’autochtones l’ont domestiqué dès son arrivée sur le continent, au XVIe siècle, et les célèbres films du genre « Western » ont popularisé son utilisation. Au Canada, la Police Montée Royale, en vestes rouges, illustre encore cet épisode.