Ce sont les moines Franciscains, implantés en Terre Sainte à partir de 1220, qui ont introduit l’idée de représenter la Passion du Christ en un certain nombre de tableaux. De sept tableaux, à l’origine, le nombre de scènes a varié jusqu’à 37, pour se stabiliser à 14, dès le XVᵉ siècle. Par le bref Exponi nobis, en date du 16 janvier 1731, le Pape Clément XII (1730-1740) a autorisé la réalisation des chemins de croix dans tous les lieux de culte. De nombreux artistes ont réalisé des chefs-d’œuvre (peintures, sculptures, etc.).
Les chemins de croix traditionnels comportent 14 stations :
1 – Jésus est condamné à mort
2 – Jésus porte sa croix
3 – Jésus tombe une première fois
4 – Jésus rencontre sa mère
5 – Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix
6 – Véronique essuie le visage de Jésus
7 – Jésus tombe une deuxième fois
8 – Jésus rencontre les femmes
9 – Jésus tombe une troisième fois
10 – Jésus est dépouillé de ses vêtements
11 – Jésus est cloué sur la croix
12 – Jésus meurt sur la croix
13 – le corps de Jésus est rendu à Marie
14 – le corps de Jésus est mis au tombeau
En 1991, par souci de vérité historique, le Pape Jean-Paul II supprima les éléments qui ne figurent pas dans les Évangiles et modifia les 14 stations :
1 – Jésus au jardin de Gethsemani
2 – Jésus trahi par Judas et arrêté
3 – Jésus est condamné par le Sanhedrin
4 – Jésus est renié par Pierre
5 – Jésus est jugé par Pilate
6 – Jésus est couronné d’épines
7 – Jésus prend sa croix sur ses épaules
8 – Simon de Cyrène l’aide à porter sa croix
9 – Jésus rencontre les femmes
10 – Jésus est cloué sur la croix
11 – Jésus promet son royaume au bon larron
12 – Jésus confie sa mère à l’apôtre Jean
13 – Jésus meurt sur la croix
14 – le corps de Jésus est mis au tombeau