Le « Style Empire » englobe les productions du Consulat et de l’Empire proprement dit. Les bronzes décoratifs, qu’ils soient dorés ou mats, sont souvent mariés à l’acajou. L’Empereur imposa un art qui s’appuyait exclusivement sur le respect de l’Antiquité. L’acajou (utilisé massif ou en placage) est alors le bois favori. On utilisé également des bois peints et des bois dorés. Les dessus des meubles (tables, guéridons, consoles, commodes) sont en marbre de différentes couleurs. On délaisse la marqueterie et la sculpture sur bois. Les armoires et les secrétaires sont simplifiés, les tables sont circulaires. L’abeille est omniprésente dans la décoration.

Sous la Restauration, les bois clairs (comme le châtaignier, l’orme ou le frêne) sont à la mode et l’emploi du bronze disparaît. Dans le Style Louis-Philippe, les formes sont lourdes, les contours mous et indécis. Les meubles les plus caractéristiques sont alors les sièges, les fauteuils « en gondoles » munis de cuir ou de lourdes étoffes. La copie d’ancien fait fureur : on imite les meubles du Moyen Âge, de la Renaissance et ceux de Charles Boulle.

Après le milieu du XIXe siècle, de nombreuses transformations (sociales, économiques, technologiques, notamment la suppression de l’apprentissage, l’apparition de la production en série et les progrès du machinisme) entraînent la modification complète de l’esthétique du mobilier français. Le Style Second Empire va envahir les intérieurs bourgeois.

De nombreux meubles nouveaux se diffusent rapidement, notamment les sièges, qui deviennent de plus en plus confortables :

  • les vitrines : destinées à exposer toutes sortes d’objets de collections,
  • les tables-guéridons : généralement à trois pieds,
  • les sofas,
  • les ottomanes ou les confidents à deux places,
  • les chaises longues : souvent avec appui pour les pieds,
  • les armoires à bijoux et toutes sortes d’armoires spécialisées.