Chez les Romains, c’était le dieu Saturne qui présidait à l’écoulement du temps.
Le calendrier primitif romain, appelé aussi « calendrier de Romulus », hérité des Étrusques, était purement lunaire. Composée de 10 mois de 30 ou 31 jours, soit un total de seulement 305 jours, l’année était donc trop courte par rapport au cycle du soleil. Le décalage avec l’année des saisons était de 61 jours environ. Les calendes de mars (début de l’année romaine) tombaient successivement dans chacune des quatre saisons du cycle solaire.
Les mois se présentaient ainsi :
I | Martius | |
II | Aprilis | |
III | Maius | |
IV | Junius | |
V | Quintilis | |
VI | Sextilis | |
VII | September | |
VIII | October | |
IX | November | |
X | December |
Pour remédier à cet important décalage, le roi Numa Pompilius, d’origine sabine, qui fut le deuxième souverain de Rome (de 715 à 673 av. J.-C.), introduisit deux nouveaux mois : janvier et février. La nouvelle année ne retardait plus que de 10 ou 11 jours sur l’année solaire. A cette année de 12 mois, le grand pontife ajoutait tous les deux ans un mois intermédiaire, appelé Mercedonius, dont la durée était d’une vingtaine de jours. Cette année de 13 mois était dite embolismique. Au premier siècle avant notre ère, en raison des guerres civiles, les pontifes se désintéressèrent de leurs tâches et tout fut oublié.
L’année devint donc comme suit après la réforme de Numa Pompilius :
I | Martius | VII | September | |
II | Aprilis | VIII | October | |
III | Maius | IX | November | |
IV | Junius | X | December | |
V | Quintilis | XI | Januarius | |
VI | Sextilis | XII | Februarius |
+ Mercedonius le cas échéant