Littéralement « étude de l’ancien », l’archéologie se penche sur tous les aspects matériels du passé. Elle est complètement indissociable de l’histoire : nul historien ne saurait prétendre parfaitement connaître telle époque ou telle civilisation en se contentant de l’étude des textes et en ignorant l’examen des édifices et des objets de la vie quotidienne. De même, aucun archéologue ne peut étudier un bâtiment (quel que soit son état, intact, en ruines ou enfoui sous le sol) ou un objet (ou fragment d’objet) sans le replacer dans son contexte historique.
Également étroitement liée à l’Histoire de l’Art, l’Archéologie s’intéresse à l’évolution des techniques artistiques, depuis leurs premiers rudiments jusqu’aux techniques les plus élaborées de nos jours, car elles nous renseignent sur l’évolution des civilisations, à travers les réalisations artistiques les plus diverses.
Science particulièrement complexe, l’Archéologie implique une certaine pluridisciplinarité ; elle fait appel à l’ethnologie, la linguistique, l’anthropologie, etc.
Pour schématiser, on peut distinguer :
études de terrain | prospective (au sol ou aérienne) |
fouille (préventive, de sauvegarde ou programmée) | |
études de matériel | industrie lithique, céramiques, amphores, monnaies, mosaïques, peintures |
murales, sculptures, vaisselle, etc. | |
méthodes de datation | datation relative (stratigraphie) |
datation absolue (dendrochronologie, Carbone 14…) |
Nicolas Claude Fabri de Peiresc (1580-1637) est considéré comme le premier véritable archéologue. Il s’intéressait également à la numismatique et détenait une collection de plus de 16.000 pièces.