La prospection archéologique sous-marine est soumise à une stricte réglementation. Un décret du 30 septembre 1966 créa, au sein du Ministère de la Culture, une Direction de l’archéologie qui comprenait un département spécialisé. Celui-ci prit le nom, en 1996, de

Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM)
147, place de l’Estaque
13016 MARSEILLE Cedex 02
tél. : 04.91.14.28.00
courriel :  le-drassm@culture.gouv.fr

L’archéologie sous-marine implique des techniques particulières, en raison de l’environnement des objets retrouvés et du milieu dans lequel il faut évoluer pour les divers travaux à accomplir.

Techniques et procédés de l’archéologie sous-marine

  • détermination de la position du site,
  • nettoyage du site avec une lance à eau (lance Galeazzi),
  • enregistrement des données du site (relevé du site), stratigraphie, carroyage orthogonal…
  • exploration du site, évacuation des déblais à l’aide d’une suceuse-dévaseuse,
  • découverte (relevé des objets, mesure des côtes, photogrammétrie), récupération et conservation des artéfacts,
  • archéométrie.

La cartographie sous-marine s’effectue actuellement par sonar, mais les archéologues sous-marins utilisent de nombreux appareils tels que sonar et radar transversaux. A ces instruments onéreux mais efficaces, il faut rajouter les frais d’équipements spécialisés (combinaisons de plongée, bouteilles d’oxygène, lests, appareils photo spécifiques, navire pour se rendre sur le site, bouées de signalisation, etc.). Les lourds scaphandres ne sont plus utilisés.

De nos jours, les archéologues utilisent des drones submersibles afin de visualiser et cartographier les fonds sous-marins, avant d’entreprendre des fouilles (fort coûteuses) sur un site choisi à l’avance. Cette technique permet d’économiser des sommes importantes en évitant de travailler sur des sites pauvres en résultats positifs.