Les métiers de l’alimentation figurent parmi les plus anciens. Chez les Romains, de nombreuses activités se sont organisées et beaucoup de nos noms de métiers actuels sont issus du latin.
Au Moyen Âge, on distinguait :
- les boulangers : on disait alors talemelier ou encore fournier (pour désigner celui qui cuit le pain) ; le terme boulanger vient d’une sorte de pain, en boule, venu du Nord de la France.
- les bouchers : on disait maselier (du latin macellarius) ; au XIIe siècle, par dérision on les accusait de vendre de la viande de bouc (qui sent mauvais) et le mot resta.
- les charcutiers : ou chair cuitiers, ont le monopole de vente de la viande de porc, qu’ils vendent cuite ou sous toutes ses formes (lard, jambon, pâté, saucisses, boudin, etc.).
- les rôtisseurs : vendent la viande rôtie à la broche (bœuf ou poulet).
- les traiteurs : préparent des plats composés (viande + légumes).
- les pâtissiers : vendent des gâteaux qu’ils confectionnent eux-mêmes (pain d’épice, massepain, beignet, oublies – sortes de gaufres, etc.).
- les chocolatiers : travaillent le chocolat (métier apparu en France au XVIIe siècle, avec l’arrivée, à Bayonne, du chocolat venu d’Espagne, avec la reine Anne d’Autriche).
- Les taverniers : vendent exclusivement des boissons.
- les aubergistes : accueillent les voyageurs qu’ils hébergent et nourrissent (le repas est obligatoire « qui dort dîne »).
- les restaurateurs : sont venus, vers la fin du XVIIIe siècle, concurrencer les aubergistes, qu’ils ont fini par supplanter.