Dès les débuts des armoiries, au XIIe siècle, de nombreux porteurs d’armes ont choisi des animaux pour orner leur écu et se distinguer des autres combattants dans la mêlée. Certains animaux étaient plus populaires que d’autres et on a assisté à la création de grands groupes. Les partisans et vassaux de tel puissant seigneur choisissaient souvent des armoiries en lien avec celles de leur suzerain (brisures ou rappels).
Parmi les animaux les plus souvent arborés, on peut distinguer plusieurs groupes :
les quadrupèdes :
en tête le lion et ses dérivés (léopard), puis l’ours, les cervidés, le sanglier, les chevaux et équidés, les bovins, le lièvre et le lapin. On trouve également des loups et des canidés. Plus rares sont les singes et les petits animaux (belettes, souris, hermine entière, etc.).
les oiseaux :
l’aigle (ses dérivés comme l’alérion ou l’aiglon), le cygne, les rapaces (vautour, buse, etc), les alouettes, merlettes, hirondelles (appelées arondes), les rapaces nocturnes (chouettes et hiboux), les échassiers (cigognes et autres flamants)
les poissons (et mammifères marins) :
le bar, le dauphin, le saumon, la carpe et le brochet, l’anguille, mais aussi la truite, quelques poissons de mer (raies, morues, harengs) et même de Méditerranée (rascasses, rougets)
les reptiles :
le serpent, l’aspic, la vipère et la couleuvre,
les animaux fantastiques ou imaginaires :
la licorne, les monstres divers, le sphinx,
Au XVIIIe siècle, la diversité des animaux, symbolisés ou représentés au naturel, devint très importante dans les armoiries.