Pendant des siècles, la circulation des véhicules et des voyageurs resta anarchique, faute de routes dignes de ce nom, de sécurité et surtout de règles simples, suivies par touts les utilisateurs concernés. Au XXe siècle, le grand nombre et la diversité des véhicules impliqua la mise au point d’une réglementation, en France comme ailleurs.

Les grandes étapes

1804

Napoléon Bonaparte imposa l’obligation de circuler sur la partie droite de la chaussée (par opposition, les Anglais choisirent la gauche).

1851

Création d’une « Police du roulage et des messageries publiques »

L’apparition, puis la multiplication des automobiles, dans les années 1890, entraîna la nécessité de réglementer leur usage et la circulation.

1893

Une autorisation devint nécessaire pour conduire les engins à moteur dans le Département de la Seine (Paris + banlieue).

1899

Limitation de la vitesse à 30 km/h dans les campagnes (pour ne pas effrayer les animaux).

1901

Tout véhicule capable de rouler à 30 km/h doit porter une numérotation.

1909

Création d’une commission pour étudier une réglementation.

1917

Apparition des premières auto-écoles.

1921

Fruit des travaux de la commission, le Code de la route est promulgué, sous forme d’un « décret réglementant l’usage des voies ouvertes à la circulation publique » (publié le 27 mai 1921).

Depuis, le Code de la route évolue en permanence, pour tenir compte de l’accroissement du nombre de véhicules en circulation, des progrès techniques et de l’évolution de la vie en société.

1922

Fixation de l’âge minimum requis pour conduire les engins à moteur :

  • 18 ans pour les automobiles
  • 16 ans pour les motocyclettes
1954

Création des catégories de véhicules (poids-lourds, autocars, etc.).

1965

Apparition de l’alcootest.

1973

Obligation du port de la ceinture de sécurité à l’avant.

1974

Limitation de la vitesse à 130 km/h sur les autoroutes, 110 et 90 km/h sur les routes.

1989

Généralisation de la conduite accompagnée.